Gus Bofa (Gustave Blanchot), 1883 – 1968, illustrateur français. « C’est à l’âge précoce de 8 ans qu’il trouve son nom d’artiste, Gus Bofa. Après quelques années comme ingénieur il se lance dans l’affiche et participe à « Rire » puis « Sourire » et « La petite semaine ». Il dessine aussi des costumes et décors pour le théâtre. »
« Pendant la 1ère Guerre mondiale il compose les couvertures du magasine « La baïonnette », puis participe au mensuel « Le Crapouillot ». Il crée, vers 1906, les Affiches Gus-Bofa. Fort de son succès d’affichiste, il écrit des contes pour la presse, des revues pour le music-hall et tient la chronique théâtrale du « Rire » puis du « Sourire », journaux qu’il dirige brièvement et où il fait débuter Pierre Mac Orlan. »
« Très grièvement blessé aux jambes en décembre 1914, il refuse d’être amputé et, de son lit d’hôpital, envoie des dessins à La Baïonnette. Au lendemain de cette guerre, qui l’a laissé infirme, il commence, poussé par Mac Orlan, une carrière d’illustrateur de livres de luxe. Il met ainsi en image Mac Orlan, Courteline, Swift, Voltaire, De Quincey ou Cervantès. Parallèlement, il publie des albums personnels comme « Le Livre de la guerre de cent ans » ou « Chez les toubibs ». »
« Fondateur et directeur du Salon de l’Araignée, Bofa s’occupe aussi de la chronique littéraire du « Crapouillot », magazine littéraire et artistique, qu’il tiendra jusqu’en 1939. Avec les années 1930, son œuvre prend un tour de plus en plus personnel et hanté avec « Malaises » et « La Symphonie de la peur », « Zoo » ; et à travers des livres autobiographiques, dont il signe textes et images, comme « La Voie libre », « Déblais » ou « La Croisière incertaine ». Les années 1950 marquent la fin de l’édition de luxe et, pour Bofa, le début de l’oubli. »
Ces extraits proviennent du site officiel de Gus Bofa: http://www.gusbofa.com/
A consulter pour en savoir plus!
Collection privée
Collection privée
Collection privée
Collection privée
Éloge de Gus Bofa n°78 sur 200 exemplaires – 1949 – Textes et dessins : Pierre Mac Orlan / Gus Bofa
Edition : Manuel Bruker – 60 pp – Dimensions : in-4°.
Réalisé pour le compte du médecin d’origine roumaine Manuel Bruker, bibliophile et éditeur, et imprimé par Jean-Gabriel Daragnès, ce livre comporte une étude de l’œuvre de Gus Bofa par son ami Mac Orlan, un frontispice, « La jument bleue », un bois gravé (le premier auquel s’est essayé Bofa), et sept hors-textes. Manuel Bruker (1891-1979) fonde sa maison d’édition en 1927 et réalise 46 volumes de la série « Éloge de… »
Collection privée
Exemplaire des « Synthèses Littéraires »
dédicacé: « Marcel Schwob pour Pierre Mac Orlan, Affectueusement Gus Bofa »
Source: Catalogue de vente
« Candide » de Voltaire, Paris, Librairie des Champs-Elysées, 1932, in-4 en ff.couverture, chemise, étui. Edition ornée de 65 eaux-fortes de Gus Bofa, dont 33 coloriées au repérage. Exemplaire accompagné d’une suite à part de gravures. Tirages à 114 exemplaires sur papier vélin d’Arches. Exemplaire numéro 81, signé par Gus Bofa.
Cet exemplaire est en vente sur le site de la Galerie Michel Lagarde.
Cet artiste sera mis en avant dans un ouvrage exceptionnel consacré artistes de l’Araignée et aux «aventuriers du livre».
Ce livre signé par Emmanuel Pollaud Dulian sous la direction artistique de Géraldine Méo paraîtra en octobre 2013.
Une souscription pour un tirage de tête sera proposée aux fidèles de « Ma galerie à Paris » Le blog des Editions et de la galerie Michel Lagarde
Plus d’information sur ce projet en cours de finalisation ici http://www.illustrissimo.com/blog/entretien-avec-emmanuel-pollaud-dulian/