Lucien Laforge (Jean Lucien Maurice Laforge) (1889-1951), peintre et illustrateur français. Après avoir hésité entre une carrière de musicien et de dessinateur, Lucien Laforge s’inscrit aux cours de l’académie Humbert dont il critique l’académisme (il est connu pour son caractère anticonformiste et rebelle).
Portrait de Lucien Laforge
Photographie publiée dans: « Lucien Laforge à l’index » de François San Millan
La Nouvelle Araignée, 1999 et 2001
Il débute comme dessinateur en 1910, et participe à différents journaux tels que “Pages folles”, “Tout-Paris”, “Les hommes du jour”, “Le Journal du Peuple”, “L’Humanité”, “Clarté”, “Le Canard enchaîné” ou “Le Libertaire”. Peintre sans succès, illustrateur fréquent entre 1912 et 1924, il gagnera sa vie en participant à de nombreux journaux de gauche ou anarchistes.
Son œuvre d’illustrateur se situe peu avant et peu après la guerre : “Les Mille et une nuits” en 1912 et “Les Infortunes d’Ogier le Danois” en 1913, « Les Contes de fées » de Charles Perrault en 1920, et publie un magnifique abécédaire « ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ » en 1924. Il illustre également des livres de Gustave Coquiot, Lucien Descaves, Charles Baudelaire, Gaston Dumestre, François Rabelais.
Encre de couleurs, Lucien Laforge
Collection privée
Lucien Laforge
Collection privée
"L'écuyère", Lucien Laforge
Collection privée
"La Ménagerie du "Merle Blanc"", par Lucien Laforge
Collection privée
Bibliographie:
« Cubistes, futuristes et Passéistes » de Gustave Coquiot. Librairie Ollendorff, Paris 1914. (Pages 124-129)
Livres illustrés:
« Les Quatres saisons »
« Ronge-Maille Vainqueur » de Lucien Descaves, Lutétia Paris 1920
« La Danse macabre », Paris 1922
« Alphabet », Henry Goulet éditeur, Paris
« Les 1001 nuits », Editions Jacques Tallandier, Paris 1912
« Les Contes de Fées » de Charles Perrault, La Sirène Paris 1920
Expositions:
Galerie B. Weil, Paris 1932 (Préface André Salmon)
Galerie Zak, Paris 1952 (Préface Jean Cassou)
"Les 1001 nuits", illustré par Lucien Laforge
Collection privée
"La Charrette", couverture illustrée par Lucien Laforge
Collection privée
Collection privée
Pierre Mac Orlan écrivait dans la revue « Arts » en avril 1952, un article intitulé « Les solitudes surpeuplées: Laforge et Gus Bofa »: « Lucien Laforge s’inquiète peu du décor: il l’abandonne facilement au profit de ces larves dont, à certaines heures de la journée, je fais probablement partie. Ceci dit pour ne mécontenter personne. Lucien Laforge, dont la vision est souvent encline à la violence, comme tous les artistes aux apparences misanthropiques, est un homme également enclin à la pitié et à une indéfinissable tendresse pour ces monstres apaisants. L’époque où vécut Laforge permettait ces visions étudiées de la vie fantastique des sociétés coincées entre deux guerres. » (…) « Gus Bofa et Lucien Laforge me semblent bien appartenir à un groupe de témoins à qui l’on doit faire confiance… »
Pour en savoir plus:
« Lucien Laforge à l’index » de François San Millan
La Nouvelle Araignée, 1999 et 2001
Pour trouver des ouvrages de Laforge, rendez-vous chez:
« Les Libraires Associés »:
Alban Caussé, Jacques Desse
Carré des Libraires, stand 207
Marché Dauphine – 140, rue des Rosiers
93400 Saint-Ouen
http://chezleslibrairesassocies.blogspot.com/
Les Contes de Fées, Perrault
Les Contes de Fées, de Charles Perrault, illustré par Lucien Laforge
Albin Michel, octobre 2008 – Format : 257 mm x 253 mm – 96 pages – Prix : 17.00 €
Vous pouvez vous procurez « Les 1001 nuits » qui viennent d’être réédité chez Albin Michel:
« Cette édition des Contes de Fées, écrits par Charles Perrault, publiée en 1920 aux Ed. de la Sirène, sous la direction de Blaise Cendrars, est un des premiers livres au format carré imprimés en France. À l’origine, chaque conte est illustré d’un pochoir circulaire (colorié au patron) à la manière d’une rosace de vitrail, inscrit dans un carré et de plusieurs dessins en noir et blanc d’une simplicité et d’une efficacité magistrales. Les Editions Albin Michel ont miraculeusement trouvé un exemplaire de ces « Contes des Fées » dont les soixante dessins et vignettes en noir et blanc avaient été gouachées de la main même du peintre. C’est cet exemplaire unique en couleurs que les Ed. Albin Michel ont souhaité imprimer en fac-similé. » Les Edtions Albin Michel.
Collection privée
Provenance: Librairie Chrétien/Jean Izarn